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Le Train de 16 h 50 est un roman policier d'Agatha Christie, paru en 1957.

 

Mrs McGillicuddy rend visite à son amie Miss Marple, par le train de 16h50. Alors qu'un autre train roule à la hauteur du sien, elle est persuadé de voir furtivement un homme étrangler une femme. La scène ne dure qu'un instant, mais elle est sûre de ce qu'elle a vu.

Miss Marple est vite convaincue par les dires de son amie et se décide à enquêter, alors que la compagnie des trains assure qu'un tel incident ne s'est jamais produit. Trop vieille pour agir elle-même, Miss Marple se place à proximité de la zone qui se situe à peu près vers l'endroit où le meurtre a eu lieu, et où se trouve une demeure habitée par une famille assez curieuse. Elle y fait entrer une jeune femme de sa connaissance, Lucy, comme gouvernante, pour enquêter sur place...

 

Voici mon troisième roman lu et mettant en scène Miss Marple, après Le Major parlait trop et La Plume empoisonnée (mais dans ce dernier, son rôle était très réduit). Et je dois dire que j'ai nettement plus aimé celui-là encore. Le train de 16h50 était un romain des plus intrigants dès le début et j'ai bien accroché à l'histoire et à tous ses détours. Par contre le personnage de Miss Marple en lui-même, ne me plaît pas plus qu'avant, pour le moment. Disons qu'elle ne m'est pas plus sympathique que cela, et que ses prouesses sont moins impressionnantes que celles d'un Hercule Poirot, à mes yeux. On verra si cela évolue mais pour le moment, j'en suis un peu là avec Miss Marple ^^.

Mais elle n'apparaît pas non plus tout le temps et de toute façon je ne la déteste pas non plus, donc j'ai pu apprécier une bonne histoire. Une de ses amies qui lui rend visite, assiste à un assassinat. Celui-ci se passe dans le train qui roule parallèlement au sien. Autant dire qu'elle ne voit la scène qu'une fraction de seconde, et n'en retire qu'une simple impression, concernant l'agresseur. Mais elle a assisté à un meurtre, de cela, elle en est persuadée. Et Miss Marple aussi. Elle mène donc sa petite enquête -car pour le reste du monde, que ce soit la police ou la compagnie des trains, ce meurtre n'existe que dans l'imagination d'une femme impressionnable- et elle réduit le champ des recherches.

Là, une demeure attire son attention, alors elle persuade une jeune femme de sa connaissance du nom de Lucy, d'y entrer comme gouvernante et d'enquêter sur la curieuse famille qui y vit. Bien sûr on sait que le coupable est forcément ici, sans quoi ce serait « tout ça pour ça ». Mais tout l'intérêt va être de trouver qui (et même, qui est la victime, d'ailleurs) il est et pourquoi il a tué. L'identité de la victime est supposée, et les fausses pistes en découlent. Et je dois dire que j'ai bien aimé Lucy. Il ne me déplairait pas de la revoir dans un autre roman, même. J'ignore totalement si elle réapparaît dans d'autres histoires, mais j'aimerais bien. C'est une jeune femme courageuse, intelligente et perspicace. Elle suit les directives de Miss Marple et lui rapporte ses trouvailles et impressions, mais elle sait aussi agir et penser par elle-même, et cela, j'ai bien aimé.

On retrouve certains ingrédients classiques qui ont fait leurs preuves : la demeure isolée de tout, la famille dont les membres sont bien différents les uns des autres et pas forcément des plus unis... Il est comme toujours, difficile de trouver le coupable au milieu de tous ces profils pas forcément avenants (à part le veuf et son fils, deux personnages que j'ai beaucoup aimé). La recette fonctionne une fois de plus. Le Train de 16h50 n'est certes pas le meilleur roman, mais il reste comme toujours, efficace, et donne un bon moment de lecture.

Tag(s) : #Livres-contes
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