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La Maison du péril est un roman policier écrit par Agatha Christie, paru en 1932.

 

En vacances, Poirot et son ami Hastings font la connaissance de Nick Buckley, une jeune femme pleine d'énergie qui est depuis quelque temps victime d'accidents.

Bientôt, Poirot est persuadé qu'on cherche plutôt à la tuer. Mais Nick n'est pas riche, elle n'a qu'une vieille demeure familiale sans valeur aucun mobile d'aucune sorte n'apparaît. Poirot offre sa protection à la jeune femme, alors que les menaces se font réellement sérieuses...

 

L'ennui quand l'on parle d'un roman d'Agatha Christie, c'est qu'il vaut mieux éviter de révéler le nom du coupable et tout ce qu'il y a autour, sans quoi on déflore vraiment l'intrigue. C'est le cas avec toutes les histoires remarquez (j'ai horreur qu'on me gâche la surprise quand je commence un film/livre/etc...), c'est encore plus le cas avec les intrigues policières, forcément.

C'est bien dommage car encore une fois ici -une parmi tant d'autres-, la révélation finale était surprenante. Les révélations sont données par Poirot en présence des protagonistes de l'affaire et on arrive petit à petit, au fil de l'exposé de ses déductions, à avoir le nom de l'assassin, la façon dont il s'y est pris, et son mobile. Souvent, on comprend aussi que tout ce que l'on croyait savoir, ou du moins une bonne partie, était un leurre et que l'on est tombé dans le panneau. C'est toujours un moment assez théâtral avec le détective belge, et j'adore cela ^^.

Comme toujours, le livre se lit facilement et rapidement. Le suspens est savamment distillé, on se laisse entraîner dans cette histoire encore une fois bien menée et diablement efficace. Il n'y a pas à dire, ma cure d'Agatha Christie me manquera quand j'aurais épuisé les romans (du moins, ceux que ma mère possède ^^).

J'aime beaucoup le capitaine Hastings, et comme à chaque fois qu'il est présent dans une histoire, c'est lui qui en assure la narration, avec ses commentaires personnels. Cela nous permet d'avoir son point de vue d'une scène et ses sentiments. Grand ami de Poirot dont il reconnaît les défauts comme les qualités, il lui est profondément attaché et réciproquement, ce qui ne fait donc pas de lui uniquement un simple faire-valoir. Hastings n'est pas un brillant enquêteur, mais il a bon cœur et aime agir, et c'est aussi souvent en lui faisant part de ses réflexions, que Poirot avance dans ses réflexions.

Il n'y a pas énormément de personnages dans La Maison du Péril, quand on regarde bien. Nick bien sûr, ses 3 amis, sa cousine et son cousin, et à de plus rares occasions les deux personnes qu'elle emploie et ceux à qui elle loue un pavillon dans sa propriété. Sans compter Hercule Poirot et le capitaine Hastings, évidemment. Le nombre de suspects n'est donc pas très étendu et tour à tour, les soupçons se portent plus sur telle ou telle personne, selon qu'elle dissimule ses propres secrets et mensonges, qui n'ont pas toujours de rapport avec ce qui nous préoccupe d'ailleurs.

Je note toutefois que Poirot est particulièrement vaniteux dans ce roman. Il l'est toujours, mais il y a des romans où cela est un peu moins mis en avant, et le personnage (même si cela fait partie de lui) n'en est que plus sympathique. Ce ne sera donc pas le roman dans lequel je préfère le détective, pour le coup.

Mais la lecture comme je l'ai dit, fut plaisante, et une bonne découverte ^^.

Tag(s) : #Livres-contes
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