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« Le major parlait trop » est un roman policier d'Agatha Christie, publié en 1964.

 

Miss Marple est en vacances aux Antilles sur les conseils de son neveu, et elle discute régulièrement avec un autre vacancier qui loge au même hôtel qu'elle, le major Palgrave. Il lui raconte toutes ses aventures aux quatre coins du monde... et commence à lui en raconter une, qu'il tient d'un membre de son club, qui aurait croisé un jour un meurtrier resté impuni. Mais il s'interrompt avant de montrer à miss Marple la photo dudit meurtrier, alors que d'autres personnes approchent...

Le lendemain, le major est retrouvé mort, semble-t-il, le plus naturellement du monde, à cause de son hypertension. Mais tout cela chiffonne miss Marple...

 

Cela n'a rien à voir avec le fond du livre, mais comme ça m'a surprise, je voulais l'évoquer... J'ai lu ce livre en version de poche, et j'étais très étonnée du nombre de fautes d'orthographe (des mots au pluriel auxquels il manque le « s », par exemple) et autres... Jane Marple qui, une fois ou deux est appelée « Jeanne » dans le bouquin, en bonne traduction littérale ^^... Bon ce n'est pas gênant en soi pour comprendre, mais ça m'a vraiment interpellée, c'est la première fois que je lis un livre avec autant d'erreurs !

Sinon, ceci est mon premier roman avec Miss Marple, dans ma (re)lecture récente des Agatha Christie (quoi que je me demande si j'ai déjà seulement lu un roman mettant en scène Miss Marple auparavant... J'avoue que je ne m'en rappelle pas). J'avoue que comme cela, ce personnage me parle peut-être un peu moins qu'Hercule Poirot, mais bon je vais quand même attendre d'en lire un peu plus pour me prononcer définitivement.

En attendant, ce roman-là m'a bien plu, une fois encore. On est un peu dépaysée, puisque l'action se situe aux Antilles, où Miss Marple prend un peu de repos, loin du climat anglais (qu'elle regrette d'ailleurs). On ressent bien la douceur de vivre, les gens en vacances, le soleil... Bon bien sûr, un meurtre va gâcher un peu les vacances des uns et des autres, ainsi que du couple qui tient l'hôtel où ils séjournent tous. Dans un premier temps, ce meurtre passe pour une mort naturelle (le major en question, était âgé et souffrait d'hypertension, semblait-il), mais cette mort dérange Jane Marple malgré tout, sans qu'elle puisse tout de suite étayer ses soupçons. Il va donc déjà falloir prouver qu'il s'agit bien d'un meurtre, et ensuite découvrir la réponse aux habituellement questions « qui » et « pourquoi ». D'autant que cela ne s'arrêtera pas à un seul et unique meurtre.

Le major Palgrave effectivement, parlait trop. À force de raconter aux autres vacanciers toutes sortes d'histoires, et notamment qu'il connaissait le visage d'un meurtrier, qui en plus ne s'était jamais fait pincer, on a fini par lui clouer le bec. Miss Marple est dans la première moitié du livre, assez passive j'ai trouvé. Enfin disons que cela m'a étonnée, étant habituée ces temps-ci à voir Poirot prendre les choses en main, la voir elle installée dans son fauteuil et tricoter sans collaborer avec la police comme peut le faire Poirot, m'a donnée l'impression de quelqu'un de plus passif (il est vrai qu'elle est plus âgée aussi). Il y a même des passages entiers où elle n'apparaît pas, et cela m'a un peu surprise. Mais c'est tout de même elle qui va avoir les clés de l'affaire au final. Elle soupçonnait depuis le début qu'il y avait bien meurtre, et elle va tirer tout cela au clair, à sa façon. En fait elle va choisir des gens avec lesquels discuter de l'affaire. Le médecin de l'hôtel dans un premier temps, qui va assez vite comprendre qu'il s'agit bien d'un meurtre, et puis après un vieil homme riche, Mr Rafiel (et sur la fin, la jeunesse et la validité de son masseur, Mr Jackson, va lui être bien utile). Et je dois avouer que les déductions que partagent Mr Rafiel et Miss Marple, sans langue de bois aucune car ce sont chacun deux personnes de caractère, comptent parmi mes scènes favorites du livre ! C'était un duo pour le moins intéressant.

Pour le coup, je n'ai pas vu venir la conclusion. Pas mal de personnages faisaient un ou une coupable crédible, mais je n'avais pas démêlé tous les fils. Je me doutais un peu que ce ne pourrait pas être Molly, car son comportement et ses crises en faisaient une coupable trop évidente, mais à part cela, j'étais dans le flou et j'ai commencé à comprendre environ une page avant qu'on nous l'explique, donc autant dire que je n'ai rien vu venir ^^.

Encore une bonne lecture, même si pour le moment, rien ne détrône encore « Dix petits nègres » et « Le Crime de l'Orient-Express »:) !

Tag(s) : #Livres-contes
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