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Une série réalisée par Robert Carlyle, avec :

Benedict Cumberbatch : Stephen Ezard

Anamaria Marinca : Yassim

Robert Carlyle : David Russell

Max Beesley : Michael

 

Série de 1 saison, comportant 5 épisodes.

 

the last enemy uk-show

 

Stephen Ezard est un mathématicien de génie qui revient en Angleterre après un long moment vécu à l'étranger. S'il revient, c'est pour assister aux obsèques de son frère Michael, qui a sauté sur une mine en Afghanistan...

Stephen rencontre la veuve de son frère, Yassim, qui va le faire plonger dans une sombre affaire... Dans le même temps, il est embauché auprès du gouvernement afin de travailler sur un nouveau projet qui permettrait de ficher tout le monde, de retrouver la trace d'une personne où qu'elle soit...

 

Je continue dans la filmographie de Benedict Cumberbatch, alias MON Sherlock ^^'. Cette petite série de 5 épisodes était à voir parce qu'il y avait le premier rôle... qu'en plus ça avait l'air intéressant... Mais alors quand j'ai vu que Robert Carlyle y jouait aussi, c'est bon, j'ai téléchargé -enfin je me suis procurée, quoi- dans la seconde ! Et puis je tiens à dire que ce fut particulièrement affreux parce que la fermeture brutale d'un certain site (ça commence par mega et ça finit par upload) juste avant que je puisse avoir le 5ème et dernier épisode... comment vous dire... J'en ai un peu voulu au monde entier là, surtout que je ne le trouvais nulle part, ce foutu épisode 5 ! Enfin bref... La vie de geek des fois, c'est bien cruel, si vous saviez.

     

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On ne s'est pas laissé aller à la facilité, avec un tel sujet. C'est le moins que l'on puisse dire. Parce que bon certes il s'agit là d'une série d'action où ça canarde mais surtout, ça court, ça se cache, ça fuit...

Mais derrière tout ça, quel est le souci au fond ? C'est que l'on a (enfin le Royaume-uni, ici) un projet en cours qui va ficher tout le monde. Big Brother is watching you, rien de moins. Chaque personne sera dans le circuit et ne pourra aller nulle part sans qu'on puisse la retrouver (oui, c'est pratique pour notre bonhomme qui cherche à fuir, justement...). Imaginez donc le rôle du gouvernement là-dedans, et je ne vous cause même pas de la sacro-sainte liberté individuelle, qui ici en prend un fameux coup dans l'aile. Et l'ex copine de Stephen, bien placée au gouvernement (c'est elle qui va le mettre sur ce projet) de nous expliquer sereinement en quoi c'est une excellente chose et qu'il ne faut pas en avoir peur. Elle y croit, elle ne ment pas, ne s'en effraie pas. On n'y songe que lorsqu'on se pose un peu pour faire le point, mais... ça fait peur, quoi. Un peu. Et l'effroi que Stephen ressent au fur et à mesure, quand il découvre jusqu'où ça va pour museler ceux qui l'ouvrent un peu trop... Cet effroi là, le spectateur le ressent, parce que tout ce système lui fait peur. C'est vraiment très bien fichu. Un peu confus au début, mais en s'accrochant cela passe, vu que d'une on n'est pas non plus en train de lire un bouquin de physique quantique (oui, aucun rapport, mais ça a l'air compliqué rien qu'à dire ces mots) et de deux c'est comme n'importe quelle autre série à suspens : on nous dévoile les choses petit à petit.

On approche progressivement de la clef du mystère, de cette histoire de gens contaminés par le biais de Yassim, qui a totalement un lien avec le reste... Et on se prend au jeu, on veut savoir ce qui se passe après. Que ce soient les scènes d'explications pures ou des courtes-poursuites, tout nous convient (enfin à moi, déjà), parce que tout ce scénar est bien fichu. Ca met un peu de temps à décoller, soyons honnêtes. Si j'avais un reproche faire, il serait ici, dans ce début un peu poussif.

     

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Pour ce qui est de notre Stephen, on tombe dans ce qu'on a déjà vu, le côté scientifique en moins : le fameux coup du héros embarqué dans un truc qui le dépasse. Car c'est cela : Stephen est un brillant mathématicien qui va être placé sur ce projet via son ex qui fait partie du gouvernement... Mais il n'a au début, aucune idée de ce à quoi il contribue. Il va le découvrir petit à petit, et ne pas être d'accord. Après, on ne nous le rend pas forcément sympathique non plus, et là je pense que le choix de l'acteur n'y est pas pour rien. Benedict Cumberbatch est quand même abonné aux rôles de personnes froides et handicapées des sentiments. Pas uniquement, et jamais de la même façon, mais voilà. Et donc quand débarque ce matheux très propre sur lui qui s'émeut à peine de la mort de son frère, qui loupe son enterrement parce qu'il a du retard... et pour faire bonne mesure, le soir même, voilà qu'il s'envoie la veuve éplorée (Yassim) du frangin. Ah le frère modèle, dites donc :D. Tout cela pour dire qu'il ne suscite pas forcément une sympathie excessive au début, pour être honnête. Après oui, parce que le voilà traqué et surtout, totalement amoureux de sa Yassim qui a disparu et qu'il veut retrouver... Et c'est vrai qu'en grand romantique comme ça, on craque un peu quoi (ou c'est juste moi ? ^^'). J'en profite pour dire d'ailleurs que le rôle de Sherlock est tellement marquant que quand on le voit embrasser Yassim, mes yeux en ont saigné dites donc :D. Pareil quand on le voit quasi nu... Habituée à cet asexué qu'est Sherlock Holmes, ça m'a fait tout drôle... Mais bon ceci n'est qu'un détail car dans le jeu, cela n'a rien à voir. Il est bon, le bonhomme, comme d'hab. Son jeu est excellent, remarquable de finesse, d'expressions et d'émotions.

 

À côté on a donc Yassim, la veuve effectivement éplorée, mais qui ne résiste pas à un peu d'affection et tombe illico presto dans les bras du Stephen (quel tombeur, ce Benedict ^^). Mais bon c'est fait de telle façon que ce n'est pas encore trop choquant... et si ça l'est, la suite rattrape tout cela. Yassim partage de jolies scènes avec Stephen où finalement elle n'a pas besoin de s'exprimer pour qu'on voit la tendresse qu'elle a pour lui. La culpabilité la ronge -surtout quand l'histoire prend un tournant que je ne vous dévoilerai pas...-, mais on sent aussi qu'elle ne peut pas lutter contre l'attirance qu'elle a pour Stephen... La relation est compliquée, donc. Mais même sans cela, Yassim est une jeune femme sensible, plein de ressources et de courage, et c'est du coup un personnage que j'ai particulièrement aimé. D'autant que l'actrice est convaincante. Elle joue bien la tristesse, la peur, la culpabilité... Rien à redire.

     

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Et puis on a Robert Carlyle en David Russell, ce type dont on sait pas bien ce qu'il fait et pour qui il taffe, au juste. Il a un côté nettoyeur, à flinguer de façon propre et nette, et il ne fait pas dans la dentelle... On comprend vite le lien personnel qu'il a avec l'affaire dont s'occupe Yassim puisque la jeune femme dont cette dernière s'occupait au début et qui meurt d'un virus, c'était sa fille. Ce virus qui a tué et continue de tuer et sur lequel Yassim veut lever le voile, est aussi une clef de l'intrigue. Mais bref, le personnage de David est très intriguant évidemment vu qu'on ignore à quelle sauce on va être mangé avec lui, pour le dire comme ça... Et puis Robert Carlyle est bon, comme toujours. C'est un très bon acteur dont je vous reparlerai d'ici quelques semaines, à la fin de la série Once Upon a time, et il faut bien avouer que dans les rôles de psychopathes froids et flippant, il excelle.

 

Je ne vous dévoilerai pas la fin, mais enfin l'histoire a ce qu'il faut pour tenir, en terme de rebondissements. Et si mon côté fleur bleue s'est forcément beaucoup intéressé à l'histoire entre Stephen et Yassim et ce qu'il en adviendrait, il faut bien dire que c'est plutôt l'histoire sur le fameux projet et ce virus, qui est au cœur de la série. Cela dit, tous ces aspects sont bien traités. En tout cas j'ai bien aimé, c'était sympathique à voir. Parfois un peu confus, mais bien goupillé dans l'ensemble.

Tag(s) : #Séries occidentales
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