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Une série de Jim Mickle, avec :

Nonso Anozie : Tommy Jepperd

Christian Convery : Gus

Adeel Akhtar : Dr Aditya « Adi » Singh

Stefania LaVie Owen : Rebecca « Becky » Walker / « Ours »

Dania Ramirez : Aimee Eden

Neil Sandilands : le général Abbot

 

Série en cours, 1 saison. Saison 2 à venir.

 

Dans un futur post-apocalyptique, un virus a décimé les humains et créé des êtres hybrides, mi-humains, mi-animaux. Ces êtres sont alors chassés par une organisation appelée les « derniers hommes ».

Un homme élève durant 10 ans son fils hybride, Gus, loin de tout. Mais l'enfant est un jour poussé à sortir et à se confronter au monde extérieur, qui est tout sauf paisible...

 

En 8 épisodes seulement, la première saison de Sweet tooth m'a vraiment plu ! J'ai tout de suite accroché aux personnages, à l'univers... C'est un coup de cœur, je dois dire.

Les premières scènes du 1er épisode sont assez violentes, il faut le reconnaître. Psychologiquement, j'entends. On nous parle quand même d'un virus sorti de nulle part, qui se propage à vitesse grand V et décime les humains... Autant dire que dans le contexte actuel que nous connaissons, ça remue des choses et je comprendrai tout à fait que quelqu'un n'aie pas envie de se lancer dans la série pour cette raison, du moins pas maintenant. Bon, mais dans cette série, le virus ne s'en tient pas là puisque naissent des bébés mi-humains, mi-animaux, ce qui est quand même dur à avaler pour les parents. Ils n'ont pas vraiment le temps d'y réfléchir ceci dit, puisque d'emblée, les hybrides sont chassés par les « derniers hommes », un groupe d'humains qui ne fait pas dans la dentelle...

Nous allons suivre Gus, un hybride de 10-11 ans qui vit reclus avec son père. Ce dernier, lorsque la société a basculé, a emmené son fils et l'a caché là où personne n'irait le trouver, pour le protéger. Pour diverses raisons, Gus va se confronter au monde extérieur dont il ignore tout. Au-delà du fait que c'est encore un enfant, il est très naïf aussi et il est clairement une proie facile. Il va rencontrer Jepperd à qui il va s'accrocher afin qu'il l'emmène au Colorado, là où Gus est persuadé de retrouver sa mère, Birdie, qu'il n'a jamais connu et dont son père lui a parlé... L'association est étrange puisqu'on comprend vite que Jepperd était auparavant un des « derniers hommes », ceux-là même qui pourchassaient les êtres comme Gus. Sous couvert de s'en débarrasser à la première occasion, Jepperd va se prendre d'affectation pour cet enfant aussi candide qu'attachant, et le duo improbable poursuit sa route en direction du Colorado...

C'est étrange parce que le propos a beau être dur, sombre, le périple de Gus et Jepperd a quelque chose de bucolique et et de très joli parfois. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus déprimant en fin de compte, et ça l'est parfois, mais il y a aussi de chouettes moments qui font sourire.

Nous suivons d'autres personnages par ailleurs. Il y a Adi, un docteur dont la femme est atteinte par le virus mais sans qu'il comprenne comment cela est possible, elle n'en meurt pas et n'est pas contagieuse. Il doit cependant travailler sur un remède afin qu'elle puisse baisser sa garde, le voisinage étant très suspicieux et les consignes lorsqu'un voisin est atteint du virus, sont radicales... L'épisode avec le voisin, Doug je crois, était ainsi vraiment marquant. On comprend qu'en fait ces gens ont l'apparence d'une vie normale, mais rien n'est plus comme avant quand on gratte un peu la surface et qu'il s'agit de se préserver du « fléau », comme ils l'appellent. Adi est quelqu'un de bien. C'est un homme bon qui veut protéger sa femme qu'il aime plus que tout, et qui va être confronté à des choix impossibles lorsqu'il apprend comment le remède au fléau peut être fabriqué...

Nous suivons aussi Aimee, un personnage tout aussi sympathique, qui a trouvé refuge dans un zoo désaffecté et depuis 10 ans, elle accueille les hybrides qui s'y présentent et les protège du mieux qu'elle peut avec sa fille adoptive, une petite hybride qu'elle a recueilli lorsqu'elle fut abandonnée encore nourrisson, devant les grilles du zoo... Pour le coup et malgré les mesures de protection mises en place, Aimee semble mener une vie paisible, ainsi retirée du monde et des humains, contrairement à Adi qui finalement, vit dans la peur de ses semblables et de ce qu'ils pourraient faire à sa femme s'ils découvraient la vérité. C'est assez intéressant d'ailleurs comme perspective. J'aime beaucoup Aimee et sa fille adoptive, ainsi que leur histoire...

Dès la fin de cette première saison, nous apprenons la vérité sur le fléau notamment, et les révélations rebattent les cartes pour pas mal de personnages, dont certains se trouvent dans une posture très dangereuse à la fin. Il y a donc beaucoup de questions encore et une forte envie de voir la prochaine saison pour ma part. J'ai trouvé l'univers vraiment prenant, le propos intelligent et bien construit, les personnages intéressants et les acteurs à la hauteur. C'est une belle surprise, et j'ai hâte de voir si la suite sera à la hauteur !

Tag(s) : #Séries occidentales
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