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Une série britannique et australienne créée par Glendyn Ivin et Jacquelin Perske, avec :

Jenna Coleman : Joanna

Ewen Leslie : Alistair

Asher Keddie : Alexandra

Stella Gonet : Elizabeth

Sophie Kennedy : Kirsty

Markella Kavenagh : Chloe

 

Série terminée en 1 saison (4 épisodes).

 

Joanna et Alistair sont depuis peu, parents d'un petit Noah. Joanna a du mal avec son nouveau rôle de mère : elle est épuisée et Noah pleure beaucoup...

Ils s'envolent pour l'Australie, Alistair souhaitant obtenir la garde de sa fille adolescente, Cholé, que son ex-épouse a emmené avec elle. Mais à peine arrivés sur place, Noah disparaît, alors que Joanna l'a laissé seulement quelques minutes dans la voiture...

 

D'après le roman d'Helen Fitzgerald.

 

Le titre et le synopsis ne vous mentent pas : The Cry est une série difficile à regarder. Enfin ça l'est, si vous êtes un peu éponge comme moi ^^. La difficulté va être de vous en parler sans trop en dire, car il y a des rebondissements qu'il ne vaut mieux pas divulguer, sans quoi cela gâcherait tout le plaisir.

Précisons déjà que la série joue sur plusieurs lignes temporelles. Il y a le présent, dans lequel Joanna raconte son histoire à une psychologue -dans le but, on l'apprend vite- de pouvoir déterminer si elle est apte mentalement, à subir un procès. Procès dont l'on verra plusieurs passages, d'ailleurs.

Il y a le passé, qui débute sur le voyage de Joanna et Alistair en Australie en passant par la disparition de Noah, puis les investigations menées par la police locale pour le retrouver ou du moins, comprendre ce qui a pu se passer.

Enfin il y a un passé encore un peu plus lointain, des flashbacks sur la rencontre entre les deux protagonistes, les débuts de leur couple (alors que Alistair était encore marié à Alexandra, aujourd'hui son ex-épouse), etc... On ne s'y perd pas, j'ai trouvé cela très fluide et puis bien sûr, cela entretient le suspens. En effet, on va en voir chaque fois un peu plus, jusqu'à ce que l'épisode 3 nous dise tout par rapport à la disparition de Noah (là-dessus il y aura deux camps chez les spectateurs, et pour ne pas changer je fais partie de ceux qui ne l'ont pas vu venir, du moins pas comme cela, donc je suis un peu tombée de ma chaise plus j'en apprenais ^^').

L'épisode 4 enfin, va nous montrer comment les personnages gèrent la vérité, et ce qui se passe par la suite pour eux, grosso modo. C'est assez agréable de ne pas, comme c'est habituellement le cas, avoir toutes les réponses dans l'ultime épisode. Les avoir un peu avant et gérer ces révélations, cela m'a plu pour le coup. Et ce n'est vraiment que là, que l'on connaît totalement les deux protagonistes, qui sont assez complexes.

Jenna Coleman (Doctor Who, Victoria...) est plutôt épatante, dans le rôle de cette mère qui culpabilise de ne pas y arriver avec son jeune fils (Noah a un peu plus de 3 mois lorsqu'il disparaît) alors que les autres mères ne semblent pas galérer autant qu'elle (du moins c'est ce qu'elle se dit). Alistair est pris par son travail et elle ne s'en sort pas, elle est littéralement épuisée. Mais pour autant bien sûr, elle l'aime et sa disparition va la briser. Il y a la culpabilité, le fait de ne pas savoir... Et elle a du mal à adopter l'attitude d'Alistair, qui lui veut se servir des médias pour leur cause et assume totalement son rôle de père en souffrance, là où Joanna aimerait être moins exposée.

Le personnage d'Alistair se dévoile petit à petit et plus j'en apprenais, plus il me débectait. Il a des réactions assez terribles, et on ne mesure pas encore à quel point avant la fin. Cela dit, cela montre aussi que l'acteur (que je ne connaissais pas) est bon.

Autour d'eux, gravitent l'ex-femme d'Alistair, Alexandra, qui un temps sera soupçonnée par la police d'avoir quelque chose à voir avec la disparition de Noah (ce qui est faux, on le comprend assez vite). Il y a sa fille Cholé, qui n'a pas eu la chance de rencontrer son petit frère puisqu'il a disparu à peine arrivé au pays, mais qui elle-aussi, voudrait connaître la vérité... Il y a la mère d'Alistair, qui accueille son fils et Joanna chez elle et tente de faire de son mieux face à l'épreuve qu'ils vivent (sa dernière scène avec Joanna est marquante, d'ailleurs). Mais c'est vraiment le couple, qui porte la série. Un peu comme les médias le font, nous scrutons chacun de leur mouvement, et nous ne pouvons que compatir à ce qui leur arrive. Non seulement on leur a pris leur enfant, mais en plus malgré le temps qui passe, la police semble piétiner... Cela doit être absolument affreux de vivre une telle chose, pour des parents.

Je vous le disais, The Cry porte plutôt bien son nom. Quoi que tout bien réfléchi, j'ai moins pleuré que je n'ai été surprise ou effarée. Comme je le disais, parler en toute liberté de cette série reviendra à en raconter tous les détours, donc je ne peux malheureusement pas le faire, mais en un mot, je n'ai pas été insensible, bien au contraire. The Cry fait partie des séries qui marquent.

Tag(s) : #Séries occidentales
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