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Article sur la série ICI.

Spoilers.

J'avais écrit sur la série au terme de la première saison, et je n'ai pas réécrit dessus depuis, alors que j'ai pourtant suivi chaque année, saison après saison... Pas par manque d'intérêt, parce que j'ai toujours bien aimé The Originals. Je l'ai même, ces dernières années, préféré à The Vampire diaries qui est pourtant la série mère. Plus sombre, plus adulte, mieux construite aussi, elle proposait au fil des 5 saisons qui la composent, des intrigues auxquelles je n'ai certes pas toutes adhéré, mais qui globalement me convenaient mieux. Je l'avais commencé un peu à reculons, je le disais à l'époque, mais je ne regrette pas au final.

Au fil de la série, il y a eu des thèmes récurrents, bien que déclinés face à divers ennemis ou enjeux. La ville, tout d'abord. Cette Nouvelle-Orléans que Klaus a construite et qu'il est venu, en base, pour reprendre à Marcel, son protégé qui en est le chef. Cette ville où vivent humains, loups-garous, vampires, sorcières etc, dispose d'un équilibre ténu, sans cesse menacé. Et au milieu, évolue Klaus, un hybride, dont l'identité est au cœur de la dernière saison puisque même pour d'autres créatures fantastiques, son existence est perçue comme une monstruosité. J'avoue qu'au final, les affrontements et jeux de pouvoir ne sont pas ce qui m'a le plus intéressé dans la série. Pourtant on ne peut faire sans, tant c'est présent.

The Originals pour moi, a toujours tiré sa force de sa fratrie, les Mikaelson. Ces êtres millénaires qui ont tout vu, tout vécu et qui ont eu leurs différends au fil des siècles (le mot est faible) mais qui au final forment une famille liée par un serment : « pour toujours et à jamais ». Ce serment sans cesse seriné, surtout dans la dernière saison, est l'essence des personnages. Klaus a été odieux avec sa sœur particulièrement, se mettant en travers de son bonheur maintes fois, et pourtant chaque fois que l'un est dans le pétrin, les autres font front commun en mettant de côté leurs rancœurs. Parce que c'est « pour toujours et à jamais ». On va aussi apprendre à connaître la fratrie au-delà de Klaus, Elijah et Rebekah, le trio de tête. Il y a Finn (oubliable, à mon sens), Kol et Freya, et cette dernière va s'imposer comme une figure incontournable, la dernière saison la mettant à l'apogée de sa fidélité et son abnégation à sa famille, au point de s'oublier.

J'ai mis le temps à être convaincue par le personnage, mais j'y suis venue. Cette dernière saison, Freya a veillé pendant 7 ans (qui est le temps écoulé entre la 4ème et la 5ème saison) sur sa nièce désormais adolescente, Hope, en épaulant Hayley, qui l'a élevé loin de Klaus, qui petit à petit, a préféré laisser sa fille, persuadé qu'elle sera mieux sans lui. Mais Freya fait attendre Keelin, sa compagne, parce que sa famille passe en premier. Tout au long de la saison, Freya s'oublie, en se montrant présente pour les siens, et j'ai trouvé que le personnage était assez touchant. Rebekah et kol cette saison, sont moins présents, il est vrai.

Mais c'est vrai que rien ne vaut, selon moi, la relation entre Elijah et Klaus. Elijah, déjà mon personnage préféré en soi depuis Vampire diaries, est le capitaine, le guide de Klaus. Sans lui, Klaus est perdu et ne sait pas quoi faire, et c'est vrai que sur une partie de la saison, on ressent vraiment cela. Elijah a toujours cherché la rédemption de son frère, le poussant toujours à être une meilleure version de lui-même sans chercher à oublier qui il est réellement ni les actes qu'il a commis. Et la dernière saison là-dessus, le final particulièrement, est magnifique pour les deux personnages.

J'étais un peu inquiète car le final de la saison 4 pour moi, pouvait être un final de série. Amère, certes, mais pourquoi pas ? Une saison 5 ne me comblait pas de joie et j'ai mis du temps à la voir pour cette raison. Mais là que je l'ai vu, je ne regrette pas. Cette ultime saison a su rebondir et condense ce que la série a su faire de mieux : la coexistence des races, la famille réunie pour protéger un des leurs (Hope, la fille de Klaus et Hayley). Le tout toujours avec violence, passion, noirceur et loyauté. Tout ce que la série fut pendant cinq saisons. Et la final en lui même, ne déçoit pas, à mon sens. Les liens du sang, qu'ils soient paternels, maternels, fraternels, sont omniprésents et donnent lieu à plusieurs très jolies scènes.

Cette ultime saison est riche en intrigues : il faut sauver Hope de la noirceur qui peut s'emparer d'elle et qui à la saison précédente, a été partagée entre les Mikaelson (qui du coup, ne peuvent plus être proches physiquement sans que les fléaux divers et variés s'abattent sur la Nouvelle-Orélans), il faut retrouver Hayley qui a disparu... On a de quoi faire ! Sans compter que les luttes de pouvoir pour la ville continuent.

The Originals aura réussi le tour de force de faire oublier qu'à la base, elle était une série dérivée de The Vampire diaries (même si Caroline et Alaric font des apparitions lors de la dernière saison). Elle n'a pas été sans défauts et je l'ai dit, tout ne m'a pas intéressé, mais globalement j'ai aimé la suivre, et je suis satisfaite de la fin qui a été faite, qui fut très émouvante et qui prouvait une fois de plus, que les acteurs étaient à la hauteur.

Tag(s) : #Séries occidentales
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