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Un film de Joe Johnston, avec :

Robin Williams : Alan Parrish

Bradley Pierce : Peter

Kirsten Dunst : Judy

Bonnie Hunt : Sarah

(1995)

Voir en grand la jaquette de Jumanji

A la fin des années 60, Alan Parish est un jeune garçon martyrisé par d'autres enfants. Il entre un jour en possession d'un jeu étrange, Jumanji. Commençant à y jouer avec une amie, Sarah, il finit par disparaître dans ce jeu qui a la capacité de faire apparaître des choses...

Il en sortira plus de 20 ans après, délivré par un jeune garçon qui avec sa sœur, a découvert le jeu. Pour mettre fin à toutes les catastrophes générées par le Jumanji, ils doivent finir la partie... Une partie qu'Alan a commencé plus de vingt ans avant avec Sarah...

Récemment, j'ai revu Jumanji. Cela faisait une éternité, mais je l'avais tellement vu étant petite que je m'en souvenais parfaitement. C'était un bon divertissement sur la base d'une idée originale (tirée d'un livre que je n'ai jamais lu d'ailleurs), je trouve. Même en ayant grandi, je le trouve toujours aussi sympa.

Tout part d'un jeu en apparence innocent, où finalement l'idée est simple sur le principe : à chaque coup, ce qui apparaît sur le jeu se passe en réalité. Il n'y a aucune limite et les pires catastrophes peuvent donc arriver. Et pour le coup visuellement ça vieillit super bien, à mon goût. La charge des éléphants, les plantes dans la maison, etc... tout ce qui arrive à Alan, Sarah, Judy et Peter rend vachement bien, on y croit. Du coup le danger est réel, et on le sait dès le début d'ailleurs, puisque le jeu a quand même « absorbé » Alan pendant plus de 20 ans... D'emblée, on a une idée de l'étendue des dégâts qu'il peut causer.

Et quand plus de 20 ans après, Judy et Peter commencent à y jouer, on sait déjà qu'ils vont au devant de pas mal d'ennuis... Le quatuor met un temps à se former, finalement. C'est Peter qui fait revenir Alan dans la réalité (« dans la jungle tu attendras, un cinq ou un huit te délivrera »), et ce dernier n'est pas emballé du tout à l'idée de finir la partie. Même chose pour Sarah, qui enfant a vu Alan disparaître dans le jeu et est passée pour une folle toute sa vie. Mais le seul moyen pour que tout s'arrête -et même mieux : pour que tout redevienne comme avant-, c'est de finir la aprtie commencée par Alan et Sarah à l'époque. Et finalement quand on arrive à ce constat, une bonne partie du film est déjà passé. On pourrait trouver que cela met du temps à venir mais je n'ai jamais ressenti cela : les bases doivent être posées, on doit faire connaissance avec les personnages (ceux de base puis les nouveaux), les enjeux... Au contraire je trouve que c'est bien amené.

La seconde partie est encore plus riche en action puisqu'il s'agit de finir la partie coûte que coûte, ce qui fait que les ennuis s'accumulent. Pour le coup, on n'a pas le temps de s'ennuyer ! Le policier qui se retrouve au milieu de tout cela est d'ailleurs plutôt amusant.

Le film se base aussi sur le personnage d'Alan, à qui on a quand même volé sa vie. Au moment où Sarah lui dit qu'elle ne peut pas rejouer parce que cet événement a gâché sa vie, Alan réplique que c'est plutôt la sienne qui a été gâchée... C'est un des rares moments dans la première moitié du film, où on laisse tomber les effets spéciaux, l'action à tout-va et compagnie, pour s'attarder un minimum sur Alan et montrer ce qu'il a subi. Car en effet quand il revient, son premier réflexe est de chercher ses parents, puis de retourner à la fabrique de chaussures que possédait son père et qui était réputée... Tout cela est parti car son père n'a eu de cesse de le chercher pendant toutes ces années, et au final il y a tout laissé... Je ne dis pas qu'on est dans un drame car ce n'est pas le ton général du film, mais c'est vrai que le moment où Alan revient, comme celui où à la fabrique aujourd'hui à l'abandon, un SDF lui explique ce qu'il est advenu de ses parents, sont des moments qui jouent un peu plus sur l'émotion.

Robin Williams est un acteur que j'aime bien, spécialement quand il fait des rôles plus sérieux que celui du clown qu'on a souvent vu. Ici même si son personnage a vécu de durs moments et qu'il en est marqué, Alan est quand même quelqu'un de dynamique, de fonceur et débrouillard, et c'est d'emblée un personnage sympathique que Robin Williams joue très bien. Ce n'est pas là son meilleur rôle, c'est évident, mais on s’en moque.

A ses côtés, plus que Sarah, ce sont surtout Judy -jouée par la toute jeune Kirsten Dunst que j'aimais bien plus quand elle était gosse que maintenant, je crois ^^- et Peter qui ne déméritent pas. Ces deux enfants ont perdu leurs parents et sont venus habiter avec leur tante dans l'ancienne demeure des Parrish, et ils se retrouvent mêlés à tout cela malgré eux. Ce sont des enfants malins, courageux et avec de la ressource, pour lesquels on se prend d'affection en même temps qu'Alan et Sarah d'ailleurs...

Un personnage qui me marquait pas mal étant petite, c'était le chasseur, aussi. Celui qui apparaît suite à un coup du jeu et qui est là pour avoir la peau d'Alan. D'ailleurs je n'ai remarqué que récemment qu'il était joué par le même acteur que celui qui fait le père d'Alan.

Ce film n'a d'autre but que de divertir, et à mon sens il remplit son office. L'idée maîtresse est bien gérée de bout en bout et jamais on ne s'ennuie. Et c'est bien le principal.

Tag(s) : #Films et dessins animés
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