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Une série créée par Laura Dave et Josh Singer, avec :

Jennifer Garner : Hannah Hall

Angourie Rice : Bailey Michaels

Aisha Tyler : Jules Nichols

Augusto Aguilera : Grady Bradford

Nikolaj Coster-Waldau : Owen Michaels

 

Série terminée en 7 épisodes.

 

Hannah et son mari Owen filent le parfait amour, même si la file d'Owen, Bailey, n'accepte pas sa belle-mère... Un jour, un scandale éclate dans l'entreprise où travaille Owen, et celui-ci disparaît en laissant simplement un mot demandant à Hannah de protéger Bailey...

Tout en cherchant Owen, Hannah et Bailey vont devoir se serrer les coudes.

 

D'après le roman de Laura Dave.

 

Courte série puisqu'elle comporte 7 épisodes seulement, La Dernière chose qu'il m'a dite est une série haletante, qui repose sur un mystère : où est passé Owen et pourquoi a-t-il fui, en premier lieu ?

La série ne perd pas de temps, elle nous présente assez rapidement le couple que forment Owen et Hannah (mais assez pour que l'on comprenne qu'ils s'aiment profondément), et puis elle rentre vite dans le vif du sujet. Un scandale financier frappe l'entreprise dans laquelle Owen travaille, ce qui fait la une de la presse télévisée comme écrite. Le patron et ami d'Owen est arrêté sous les yeux d'Hannah, qui ne comprend absolument pas ce qui se passe et qui est sonnée pour le compte. Owen reste introuvable, alors que le FBI souhaite évidemment l'entendre et que sa fuite ne plaide pas en sa faveur. Et puis il y a ce mot laissé par Owen à sa femme, dans lequel il lui demande de prendre soin de Bailey. On comprend dès lors qu'il n'est pas près de revenir, et aussi qu'il y a une forme de danger autour de cette histoire.

Sauf que Hannah et Bailey, passée la surprise, sont décidées à comprendre et à retrouver l'homme de leur vie. Le problème, c'est que Bailey n'a jamais accepté sa belle-mère. Pourtant Hannah essaie, fait des efforts, et par différents flashbacks, on voit Owen se montrer rassurant, lui disant que cela finira par venir... sauf que non. Aussi la situation est extrêmement dure pour Hannah. Elle doit composer avec l'absence de cet homme qu'elle aime, cette incompréhension face à tout cela, et gérer cette adolescente qui vit sous le même toit qu'elle, qui évidemment est tout aussi blessée qu'elle, mais avec qui les rapports sont houleux... Autant dire que cela fait beaucoup.

Le personnage d'Hannah est très intéressant, parce que, sans en faire une super-héroïne non plus, il s'agit d'une femme forte et déterminée, qui force le respect et l'adminiration. On comprend que son enfance a été douloureuse et qu'elle s'est forgée un caractère. On comprend aussi qu'avec Owen, elle avait trouvé un équilibre et que ce manque est insupportable pour elle. Mais on ne la sent jamais en colère contre lui, on ne la sent pas douter de son honnêteté non plus, malgré tout. Elle veut seulement qu'il revienne et que tout redevienne comme avant. Au départ avec un tel scénario, je me serais attendue à un tout autre personnage, plus effondrée, plus passive ou plus en colère peut-être, et le personnage est finalement assez déroutant, mais dans le bon sens. Et puis il y a ce sens du devoir chez Hannah, chevillé au corps : Owen lui a demandé de prendre soin de Bailey, et peu importe que cela soit difficile avec cette dernière, Hannah ne va avoir que cela à l'esprit. On le voit notamment sur les derniers épisodes, alors qu'elle doit prendre certaines décisions difficiles : elle respectera cette promesse, quoi qu'il lui en coûte. Parce que c'est la volonté d'Owen.

Evidemment, et c'est très intéressant, sa relation avec Bailey va doucement évoluer, alors qu'elle sont obligées d'admettre qu'elles doivent être présentes l'une pour l'autre. Elles sont seules face à ce grand mystère et ont au moins ce point commun, qu'elles aiment cette homme qui représente tout pour elles. Petit à petit, même si c'est implicite, Bailey doit bien se rendre compte que celle qu'elle percevait comme une horrible belle-mère, est loin d'être si terrible que cela... Le personnage de Bailey est un peu agaçant par moment, avec ce côté ado rebelle, qui se montre désagréable avec sa belle-mère (qui franchement, est quand même plus que sympa), mais bon, cela aurait pu être pire...

Avec sa fin très amère, The Last thing he told me offre une histoire prenante, et cela même alors que (et pourtant cela ne m'arrive pas souvent), j'avais très vite deviné à peu près de quoi il était question. Cela n'empêche pas de vouloir savoir la fin et comment les personnages vont s'en sortir (et d'espérer un happy end aussi, on ne se refait pas...). C'est une mini-série plutôt sympa à suivre en tout cas.

Tag(s) : #Séries occidentales
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