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Une série créée par John Brownlow et et Don MacPherson, avec :

Dominic Cooper : Ian Fleming :

Lara Pulver : Ann O'Neill

Anna Chancellor : Monday

Annabelle Wallis : Muriel

Lesley Manville : Eve Fleming

Rupert Evans : Peter Fleming

 

Une saison de 4 épisodes.

Cette mini série se propose de nous montrer la vie de Ian Fleming, le célèbre auteur de James Bond, officier de l'intelligence navale britannique avant qu'il ne créé son personnage d'agent secret...

 

4 épisodes, cela semblait être un peu court. Très court même, pour nous parler de Ian Fleming, l'auteur de ce personnage bien connu qu'est James Bond, l'agent secret le plus célèbre de la littérature. Il fut porté à l'écran nombre de fois et il a connu divers interprètes jusqu'à aujourd'hui, et pourtant il continue de fasciner. Fleming, l'homme qui voulait être James bond, se propose donc de nous montrer qui était l'homme à l'origine de tout ceci. Comment il a vécu ses jeunes années notamment face à la seconde guerre mondiale, comment il s'y est impliqué, et comment il a fini par créer son personnage (et aussi, comment il a fini par épouser la femme qu'il a toujours voulu, Ann). Bref, de quoi bien nous occuper pendant 4x45mn environ !

Fleming n'est pas Bond, mais enfin il y a plusieurs choses que l'on retrouve chez l'un comme chez l'autre. La classe tout d'abord, l'arrogance également, et bien sûr un charme qui opère plutôt bien auprès de la gent féminine. D'ailleurs ce dernier point ne manque pas d'être démontré à maintes reprises... et j'avoue que c'est ce qui m'a gênée. J'aurais préféré que les histoires d'amour soient plus en retrait, et que le travail de Fleming pour défendre son pays soit encore plus développé, même s'il l'est déjà éviemment. C'est cela qui m'intéressait chez lui : la patriotisme qu'il se découvre, ses capacités qu'il met au service de son pays, son côté malin... Plus que de le voir dans ses ébats sado-maso avec Ann... Je ne sais pas où s'arrête la réalité et où commence la fiction... On ne le sait jamais trop quand on a une histoire sur quelqu'un ayant réellement existé. Mais du coup j'en ressors un peu déçue, je dois bien l'avouer. J'attendais mieux, surtout de la part des britanniques. Je n'aurais pas cru qu'une fiction sur Ian Fleming pouvait presque m'ennuyer par moments... Car il y a un sérieux souci de rythme, qui plus est. La majeure partie du temps ça va, mais il y a des scènes d'une longueur palpable et ça, il n'y a pas mieux pour casser le rythme et lasser... dommage.

Ce qui sauve toujours l'ensemble, c'est bien Dominic Cooper, qui interprète un Fleming ambigu à souhait et charmant en même temps. Pour le coup, le choix de l'acteur (que je connaissais vaguement) était vraiment judicieux. Sur le principe je pourrai en dire autant de Lara Pulver, si ce n'est... que j'ai l'impression qu'elle joue toujours le même personnage de femme fatale, en fait. Alors c'est comme dans Sherlock, elle le fait merveilleusement bien on est d'accord, mais enfin... Là, Ann ressemble à Irene Adler (son personnage dans Sherlock, donc), et si j'ai aimé l'interprétation en tant que telle, je voudrai bien voir Lara Pulver jouer autre chose aussi.

Pour en revenir à Fleming, le personnage pourtant, n'est guère attachant au début. Fils d'un ancien ministre, il vient d'une famille où l'argent n'est pas un problème et il se la coule douce entre les femmes et une existence plutôt tranquille... Qui plus est sa mère le dénigre sans cesse et son frère lui, réussit bien, il a donc tout du mouton noir. Sa vie va changer quand les services secrets l'approchent. Ils ont besoin d'hommes et il semble être un bon candidat car il a de l'éducation, et il parle allemand notamment. C'est un peu faute de mieux et non par sens du devoir, qu'il accepte au début. Cela changera bien sûr, alors que la guerre arrive, et c'est ce que la série va montrer (et c'est là où elle est la meilleure). Pour autant Fleming n'est pas Bond. Il est plus aux commandes que sur le terrain à se prendre des coups. Et il n'est pas aussi irrésistible que Bond. En fait il est complexe et a ses défauts, mais c'est justement de tout cela dont Fleming va se servir au final pour créer son fameux personnage.

Au final j'en ressors mitigée. Convaincue par l'interprétation sans fausses notes de Dominic Cooper et par ce qu'il y avait de plus intéressant chez l'auteur, mais un peu plus dubitative sur les choix scénaristiques parfois... Ce qui est certain, c'est que cela aurait pu être mieux.

Tag(s) : #Séries occidentales
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