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Un film de Renny Harlin, avec :
Bruce Willis : John McClane
Bonnie Bedelia : Holly McClane
William Atherton : Richard Thornburg
William Sadler : le colonel Stuart
John Amos : le major Grant
Dennis Franz : Lorenzo
(1990)
Dans un aéroport de Washington, John McClane attend sa femme, dont l'avion ne tardera plus à atterrir.
Mais voilà qu'un groupe d'individus extrêmement organisés fait irruption et coupe toutes les communications entre les avions en approche et la tour de contrôle. Forcés de voler au-dessus de l'aéroport sans pouvoir atterrir, les avions n'ont plus énormément de carburant...
McClane passe alors à l'action.
Second opus de la saga qui se poursuit encore de nos jours, 58 minutes pour vivre remet sur la table les ingrédients qui ont fait le succès du premier : de l'action, de l'humour, de l'urgence, et un méchant assez doué (enfin on nous dit qu'il l'est, mais par rapport aux méchants du 1er et du 3ème films, il est quand même moins charismatique, ce qui est un peu dommage). Malgré tout je dois dire que je lui préfère le premier et le troisième opus, à choisir, mais bon cela reste un bon film ^^.
Cette fois, notre lieu d'action n'est plus un immeuble mais un aéroport, qui est pris en otage lui-aussi, d'une certaine façon. Comme nos opposants ont le contrôle des communications, les flics de l'aéroport tout comme les avions en approche, ont les mains liés. C'est diablement efficace, entre les scènes chocs (celle où les terroristes font s'écraser un avion pour prouver qu'ils ne plaisantent pas, par exemple), l'action qui est quasiment constante... On ne s'ennuie pas ! En plus on a le plaisir de retrouver brièvement Powell, le flic qui avait aidé McClane dans le premier volet, et qui lui file encore un petit coup de main à distance cette fois-ci. Malgré tout je me demande si le fait que ce second opus m'ait moins plu, n'est pas le fait qu'il ait justement bien trop de points communs avec Piège de cristal ? C'est vrai, on a encore un endroit pris en otage, encore la femme de McClane qui est menacée, encore des terroristes qui sont derrière tout ceci... La trame rappelle beaucoup celle de Piège de cristal, c'est indéniable, et je crois que c'est pour cela que quand je regarde en arrière et compare les trois premiers volets (j'ai toujours du mal à me dire que maintenant il y en a plus que 3 ^^'), je le place en dernier, clairement. Certes les suivants ne seront pas des chefs d'oeuvre d'originalité pour autant, on aura toujours ce qui est la marque de fabrique de la saga, mais au moins quand même, on aura des changements dans le scénario. C'est cela qui fait que 58 minutes pour vivre est généralement le moins apprécié.
Mais je l'ai dit, c'est très efficace en dehors de cela, et puis l'humour marche encore à merveille. Et cette association d'un humour très second degré implanté dans un pur film d'action, mine de rien c'est une trouvaille sympathique que cette saga a toujours su parfaitement exploiter. Pour la seconde fois ce pauvre McClane est au mauvais endroit au mauvais moment, et il se retrouve embarqué dans un truc gigantesque, en se traînant en prime un chef de la police de l'aéroport (Lorenzo) obtus et agaçant... Donc forcément on a droit à des petits monologues cyniques de la part de notre policier qui se demande pourquoi c'est encore tombé sur sa pomme, et à des répliques cultes lancées avec la nonchalance et le côté cabotin habituels de Bruce Willis. De ce côté là, c'est toujours un régal ! Et puis le scénario réserve quand même quelques surprises, notamment un retournement de situation assez bien géré et du coup, un personnage plus intéressant que les autres.
C'est toujours un plaisir de retrouver John McClane, sa hargne et son cynisme, et cette action qui ne faiblit jamais durant tout le film. 58 minutes pour vivre reste un film de bonne facture même si un peu moins bons que celui d'avant et celui d'après, qui plaira sûrement à ceux qui avaient déjà apprécié le premier film.