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Un film de Sylvester Stallone, avec :
Sylvester Stallone < Rocky Balboa
Burt Young < Paulie
Antonia Tarver < Mason Dixon
Géraldine Hughes < Marie
(2006)

15/20
                                             

Le légendaire boxeur Rocky Balboa a pris sa retraite, trop âgé pour boxer. Il a ouvert un restaurant et son fidèle ami Paulie est toujours présent.
Mais Rocky ne se remet pas de la mort d'Adrian et il vit dans ses souvenirs. Il abreuve ses clients d'histoires de son ancienne gloire et essaie désespérément de comprendre un fils qui ne vient plus le voir.
L'actuel champion de boxe, Mason Dixon, a à son actif 33 combats, 33 victoires dont 3 par KO. Pourtant, beaucoup disent qu'il n'a jamais eu d'adversaire faisant le poids et il est très critiqué. La boxe elle-même est sur le déclin.
Un jour, un match virtuel est organisé. Le but est de voir ce que donnerait un match entre deux boxeurs d'époques différentes, entre Dixon et Balboa. Les promoteurs de Dixon veulent faire de ce match virtuel une réalité pour redorer l'image de Dixon et ils vont trouver Rocky. Rocky est vieux, fatigué, il n'a pas le soutien de son fils, mais malgré tout c'est la passion qui l'anime, l'envie de boxer à nouveau est la plus forte...


Bon bon bon.... Par où commencer ? Une suite quelques années après, c'est le genre de choses dont je me méfie comme de la peste. Et puis bon, j'aime bien les Rocky, ça et des trucs comme Retour vers le futur, c'est toute mon enfance, alors j'y suis allée. Et ça m'a tellement plu que j'y suis même retournée, c'est dire.
Stallone avait encore des choses à dire, et il les dit de fort belle façon. Pour commencer, Stallone/Rocky accuse le poids des ans, que ce soit physiquement ou autre. Rocky a pris sa retraite et plus rien ne va, malgré son air de pèpère tranquille. Adrian est morte (si, il a osé), son fils se détourne de lui, seul reste le fidèle Paullie qui subit les souvenirs d'un Rocky qui "vit à reculons". Vous l'aurez compris, pas forcément de moments qui décoiffent, pas d'actions endiablées, le maître mot étant la nostalgie. Une grande partie du film est ainsi constituée de contemplations, où l'on voit Rocky dans son restau, qui abreuve ses clients de récits de ses combats passés, qui retrouve Marie, une gamine rencontrée auparavant et qui essaie de comprendre son fils... Le tout est parsemé de flash back montrant des moments avec Adrian, leur mariage, la fameuse scène de la patinoire dans le premier film... Ce qui est bien, c'est que ce n'est pas ridicule ou "trop", c'est juste émouvant, car on sait si l'on est fan de Rocky, l'amour qu'il portait à sa femme. Paulie n'est pas en reste, il conserve certes son humour mais il souffre de devoir subir les souvenirs de Rocky, lui qui s'en veut d'avoir été con avec sa soeur parfois.
Le bémol finalement, c'est que l'adversaire, Dixon, n'est guère charismatique. Même chose pour le fils de Rocky, assez insipide. Seuls Paulie, Marie et Rocky évidemment, sont extras, mais c'est bien suffisant dans le fond. 

                                       

Evidemment, on baigne dans les valeurs typiques américaines, mais ce n'est pas une nouveauté dans cette saga. Ca ne m'a pas dérangé comme dans le IV avec les russes, où il ne manquait parfois que l'hymne derrière pour atteindre le ridicule. Non là ce sont des valeurs connues et plus basiques, tel que le travail, le dépassement de soi etc... Tout est condensé dans le discours que Rocky tient à son fils à un moment donné, où il lui dit en gros "Personne n'est à l'abri, toi, moi, n'importe qui. Personne frappe plus dur que la vie. Y a forcément des moments où la vie te mettra à genoux et te laissera comme ça[...]C'est pas d'être un bon cogneur qui compte, ce qui compte, c'est de se faire cogner et d'y aller quand même[...]Toi, t'as permi à des gens de venir te gueuler à la figure. Dire 'c'est de sa faute à lui, ou à elle, ou à j'sais pas qui, si j'y arrive pas', ça c'est des attitudes de trouillard."
C'est un peu la philosophie de mon proverbe préféré, "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort". Alors oui on voit ça dans nombre de films américains, parfois jusqu'à l'écoeurement, mais Stallone met tellement de sympathie et d'humanité dans ce personnage que non, ça ne m'a pas dérangé et j'ai même aimé. A la limite, ça aurait pu prendre n'importe quelle forme, là il se trouve que c'est la boxe, qui montre le combat au sens propre du terme, le fait de ne pas céder un centimètre à un adversaire, mais ça peut s'appliquer à bien des domaines.
Tout le long du film, on est donc baigné dans cette nostalgie où plus que jamais, Stallone et Rocky ne font qu'un, parsemé de références aux autres films, à Mickey, Adrian, un peu moins à Apollo  ceci dit (ou alors j'ai pas vu).
Ajoutons enfin que la BO a toujours été de qualité pour les Rocky. Là, on a lbien évidemment a fameuse musique qui passe pendant l'entraînement, 2 minutes environ : frissons garantis. En plus, voir Rocky monter les marches, et ça y est on écrase une autre larme. Par contre, 5 minutes de plus pour l'entraînement et le combat n'auraient pas été de refus. C'est le gros bémol que je mettrai finalement. Disons que ok ce n'est pas le propos majeur du film, néanmoins on l'attend ce combat, et juste en terme de temps, pas d'intensité, il aurait mérité qu'on s'y attarde un peu plus.
Il faut que je revois les autres parce que ça commence à dater, mais pour moi il égale le 1er... Il lui ressemble à bien des égards, et le fait qu'il y ait moins d'action n'est pas gênant parce qu'il compense par d'autres aspects.
Stallone qui selon moi n'a pas eu la carrière qu'il méritait, signe là un film très touchant qui à mon avis et c'est dommage, ne sera pas compris par beaucoup, mais par contre apprécié par les "vieux" fans de la saga...
Tag(s) : #Films et dessins animés
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