Un film britannico-américain réalisé par Matthew Vaughn, avec :
Taron Egerton : Gary « Eggsy » Unwin
Colin Firth : Harry Hart / Galahad
Samuel L. Jackson : Richmond Valentine
Mark Strong : Merlin
Michael Caine : Chester King / Arthur
Sophie Cookson : Roxanne « Roxy » Morton / Lancelot
Mark Hamill : James Arnold
Sofia Boutella : Gazelle
Edward Holcroft : Charles « Charlie » Hesketh
(2014)
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Eggsy n'a pas connu son père, agent des services secrets mort en service. Délinquant mineur de la banlieue londonnienne, il utilise un numéro laissé par un homme proche de son père, qui lui avait été laissé pour le cas où il aurait besoin d'aide un jour. Cet homme, Harry Hart, voir en Eggsy beaucoup de potentiel pour devenir à son tour agent secret. Et cela tombe bine : Kingsman, agence de renseignement, a une place vacante. Plusieurs candidats s'affrontent lors d'épreuves aussi dures physiquement que psychologiquement, pour être le prochain « Lancelot »...
D'après le comic book The Secret Service de Dave Gibbons et Mark Millar.
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Il y a quelques mois, je me suis plongée dans cette série de films que je n'avais encore jamais vus. Si le casting me faisait naturellement de l'oeil, je ne suis pas attirée d'emblée par les histoires d'espionnage, à quelques exceptions près. Mais à peine avais-je lancé le film, que j'avais compris qu'il ferait partie de ces exceptions, pour le coup. Je me suis vraiment régalée, et bien qu'il soit assez long, je n'ai absolument pas du tout vu le temps passer !
C'est une histoire d'espionnage certes, mais pas seulement. Il y a de l'action, du suspens, de l'humour (so british évidemment)... Un savant mélange de genres avec un rythme énergique et un casting de haute volée, sans parler des dialogues percutants... Tout est vraiment impeccable et donne un film très divertissant et de qualité. La violence assumée de certaines scènes côtoie très bien l'humour assez présent, sans fausses notes ni parodie. C'est parfois délirent, mais jamais ridicule ou grotesque.
Kingsman, c'est une agence emmenée par Chester King alias Arthur (Michael Caine). Tous ses membres portent les noms de chevaliers de la table ronde, et c'est parce que le dernier « Lancelot » en date est mort en mission, qu'il y a une place à prendre. Commencent alors différentes épreuves au cours desquelles la seule force physique ne suffira pas. Il faut faire preuve d'ingéniosité, de réflexion, et avoir les nerfs solides aussi pour s'en sortir. Eggsy avait déjà du potentiel : gymnaste hors pair, il est agile et débrouillard, et nul doute qu'avec un solide entraînement, il pourrait faire un excellent Lancelot. Mais d'autres candidats sont aussi doués, notamment Roxy, et en plus Eggsy a un léger problème avec l'autorité... La classe et le charmes très britannique de Colin Firth, impeccable comme toujours dans un rôle un peu différent de ses habituels, contraste avec l'accent et la décontraction de Taron Egerton, absolument fantastique dans ce rôle de premier plan. Leur duo détonne et est très attachant du même coup, le premier s'imposant en père spirituel du second. On a donc un véritable parcours initiatique, assez classique au cinéma. Ce gamin à la vie chaotique et pas franchement saine, va se dépasser et en oeuvrant pour quelque chose d'important, il va révéler tout son potentiel. Classique oui, mais toujours efficace.
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Parallèlement à cet entraînement, le milliardaire Richmond Valentine (Samuel L. Jackson, qui cabotine et s'en donne manifestement à cœur joie), à l'instar de Thanos dans les Avengers, a décidé de réduire drastiquement la population mondiale. Le moyen est désespérément simple : grâce à des cartes SIM distribuées gratuitement, qui vont désinhiber leurs propriétaires et activer leur agressivité, de sorte à ce qu'ils deviennent des meurtriers en puissance. Tout l'enjeu est de savoir si les Kingsman, fragilisés depuis le décès de l'en des leurs, parviendront à l'arrêter. Le coup du grand méchant mégalo, plein aux as et petit génie n'est pas nouveau, ce qui l'est un peu plus ce sont ses motivations (sauver la planète), qui changent de vouloir dominer le monde ^^.
On sent évidemment l'influence de James Bond, l'espion le plus connu du 7ème art, tout au long du film. Ici les espions portent le costume, ont tout un tas d'armes et de gadget à leur disposition et s'ils savent se battre, ils le font avec allure ! Ils ont même leur propre « Q », alias Merlin (Mark Strong, impeccable lui-aussi), qui reste dans l'arrière-boutique mais qui n'en est pas moins indispensable.
Franchement, j'ai adoré. Je ne vois aucune ombre au tableau, si ce n'est que j'aurais dû m'y mettre plus tôt :). Evidemment avec un tel univers, des suites (sorties depuis) étaient tout à fait possibles, il y a de la matière. Mais sans spoiler mon futur avis sur le second opus (que j'ai vu aussi), comme souvent dans les sagas, le 1er reste à mon sens le meilleur ! Ce n'est pas si souvent après tout, que cela ne me dérangerait pas de revoir un film que j'ai vu il n'y a pas si longtemps !
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