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Une série créée par D. J. Nash, avec :

James Roday : Gary

David Giuntoli : Eddie

Romany Malco : Rome

Allison Miller : Maggie

Christina Moses : Regina

Grace Park : Katherine

Stephanie Szostak : Delilah

Christina Ochoa : Ashley

 

Série en cours, une saison. Renouvelée pour une saison 2.

 

Eddie, Rome, Gary et Jon sont amis depuis plusieurs années et sont très unis.

C'est un véritable choc pour eux, lorsqu'ils apprennent le suicide de Jon. Marié, père, homme d'affaires habile, Jon semblait avoir tout pour être heureux. Face à ce drame que ni sa femme ni ses amis ne peuvent comprendre, chacun prend ainsi conscience de pas mal de choses...

 

A Million little things se situe dans la même veine que This is us, c'est-à-dire qu'elle parle de la famille, des amis, il y a du rire et des larmes... Bref, les amateurs d'action ou de séries qui bougent n'y trouveront pas leur compte. Pour les autres, A million little things compte sans doute parmi les meilleures séries du genre, en ce moment. En tout cas pour moi, ce fut une bonne surprise. Je l'ai aimé dès le premier épisode, et jusqu'au dernier. Et je suis ravie de savoir que je la retrouverai pour une seconde saison.

La série s'ouvre sur le suicide de Jon (que l'on apprendra ensuite à connaître à travers pas mal de flashbacks). On ne le connaît pas -encore- mais la scène est pour le moins marquante. Il est au bureau, il envoie son assistante, Ashley, déjeuner, et après une conversation téléphonique, il se jette dans le vide par-dessus le balcon, sous le regard horrifié d'Ashley qui était revenue sur ses pas et assiste à sa chute, impuissante. Une scène que l'on reverra souvent, et qui restera inexplicable quasiment jusqu'à la fin de la saison. Jon était marié -on apprendra rapidement que son mariage n'était pas au beau fixe-, il avait deux enfants et ses amis, avec qui il était très lié et pour qui il était le meilleur ami par excellence. Toujours prêt à rendre service, toujours là pour ceux qu'il aimait, Jon était non seulement leur ami, mais aussi quelqu'un qui avait beaucoup compté dans leur vie, car il était quelqu'un de bien et les avait aidé lorsqu'ils en avaient besoin. Son geste est incompréhensible, et ne pas savoir pourquoi il a fait une telle chose est insupportable, particulièrement pour Delilah, sa femme, et leurs enfants.

Fait intriguant : Ashley récupère le mot qu'avait laissé Jon à l'attention de sa femme et ne lui donne pas. Elle hésite plusieurs fois, mais elle le garde avec elle, alors qu'elle sait que Delilah voudrait savoir. Il y a donc un mystère, que la série dévoilera finalement complètement en fin de saison. Ainsi, la prochaine saison se dirigera sur autre chose, même si Jon dvrait toujours être présent via les flashbacks (du moins je l'espère, il fait partie intégrante de la bande et je n'imagine pas la série sans lui).

Cette petite bande justement, est composée de personnages attachants. Eddie, l'ex-musicien aujourd'hui prof de guitare dont le mariage avec Katherine bat de l'aile... Rome, coincé dans un boulot qui ne le rend pas heureux et marié à Regina.... Et mon préféré : Gary, fraîchement en rémission d'un cancer du sein, qui se sert de l'humour pour ne pas être trop sérieux (James Roday est vraiment bon dans ce rôle). Ces trois hommes sont tous attachants à leur façon et même si j'ai un faible pour Gary, Eddie et Rome m'ont touché aussi plus d'une fois. La mort de leur ami, au-delà de la peine que cela leur inflige, est l'occasion pour eux de décider ce qu'ils veulent réellement faire de leur vie : se ranger (pour Gary, qui tombe amoureux de Maggie et pour une fois, veut que cette relation fonctionne), être avec la personne qu'ils aiment réellement (pour Eddie), suivre son rêve (pour Rome, sujet à la dépression et qui est peut-être celui qui comprend le mieux qu'un homme comme Jon puisse mettre fin à ses jours)...

L'originalité, comme on l'apprend au détour d'un épisode, c'est qu'ils ne se sont pas connus à la fac ou dans leur jeunesse comme c'est souvent le cas dans les séries. Ils se sont rencontrés adultes, fortuitement, et ne se sont plus quittés. Et je trouve leur amitié assez chouette, pour le coup.

Du côté des femmes, je les aime toutes également, Maggie en tête, qui s'intègre très vite à ce groupe qui se connaît depuis des années. Mais je dois avouer avoir été surprise par le personnage de Katherine (il faut dire que j'aime beaucoup l'actrice depuis Battlestar Galactica), qui au début passait un peu pour la mégère et qui, plus la saison avance, gagne à être connue je trouve. En tout cas j'aime bien la façon dont ce personnage se dévoile.

Tantôt drôle, tantôt poignante, A Million little things se caractérise par sa justesse (toujours le bon ton, je trouve), et s'appuie sur un casting solide et une écriture maîtrisée, qui fait mouche à coup sûr (en tout cas pour moi). Malgré son sujet principal (et d'autres abordés, d'ailleurs), elle n'est pas du tout déprimante je trouve. Tout ce que j'espère maintenant, c'est que la saison 2, prévue à l'automne prochain, confirme cette bonne impression !

Tag(s) : #Séries occidentales
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