Hirose Suzu : Haruna Tsubane
Kamiki Ryunosuke : Shizukui Kei
Asano Atsuko : Honda Mitsuko
Namase Katsuhisa : Kaneji Hirao
Kaneko Nobuaki : Tsuboi Toma
10 épisodes
2015
12/20
Tsubane est transférée dans un lycée où une bande de riches élèves, les Platinium 8, font la loi et ont tous les privilèges.
Devenue malgré elle présidente du conseil des élèves et ayant la charge des tâches les plus ingrates, Tsubane ne comprend pas comment une école peut fonctionner de façon aussi tordue... Elle va tenter de faire changer les choses, grâce à l'aide que lui apporte Kei, un mystérieux jeune homme en fauteuil roulant...
Au début, le synopsis m'a fait penser à Hana Yori Dango. Le côté jeune fille pauvre qui se retrouve à étudier dans une école de riches où les fils à papa font la loi, ne peut que faire penser à ce drama culte parmi les cultes (et accessoirement, mon troisième drama vu ^^). Mais la comparaison s'arrête là car ensuite, Gakko no Kaidan prend un chemin différent, que ce soit sur le fond ou sur la forme. Et ce n'est pas un mal, on évite ainsi les comparaisons.
Gakko no Kaidan a un schéma assez répétitif, car chaque épisode est grosso modo construit de la même manière, ou presque. Il y a un souci à l'école, Tsubane va aller chercher conseil auprès de Kei, elle va remotiver les troupes et filer une leçon grâce à un discours bien senti, et hop. Alors bon j'avoue qu'en soi ce n'est guère surprenant, quand on a l'habitude des dramas japonais... Le moment du discours censé remotiver tout le monde, avec la musique de fond qui va bien, c'est un grand classique. Bon après quand ça fait 150 fois qu'on le voit, j'avoue qu'on s'en lasse ^^'. D'autant qu'ici, la subtilité n'est pas forcément là, donc bon...
Le drama reposait sur un principe qui me plaisait bien, à savoir que donc Tsubane était brimée et se retrouve propulsée présidente du conseil des élèves afin d'avoir les tâches ingrates, et elle va donc essayer de changer l'esprit de cette école et de ce fait, de ses camarades. Et sa démarche, même si c'est elle qui est sur le devant de la scène, lui est dictée par Kei, ce mystérieux jeune homme en fauteuil roulant qu'elle va rencontrer. C'est lui qui lui dit comment faire, qui lui parle même dans l'oreillette (au sens propre du terme ^^). C'était intéressant parce que j'attendais beaucoup de ce duo, du moment où les véritables intentions de Kei nous seraient révélées (qui est-il et que lui est-il arrivé ?), et du moment où Tsubane se rebellerait face à lui, aussi. Le drama a répondu à mes attentes globalement, mais celles-ci n'étaient pas dures à atteindre aussi, pour un drama de ce style ^^.
Le souci de Gakko no Kaidan est qu'il ne se renouvelle pour ainsi dire pas. On a ce schéma identique à chaque épisode et à part les derniers, qui font la part belle aux révélations, ce côté routinier fait que j'ai eu plusieurs fois à devoir me concentrer pour maintenir mon intérêt. C'est pour moi, son principal défaut, mais en même temps il n'est guère étonnant, vu le propos et comme je l'ai dit, si l'on a l'habitude de ce genre de dramas.
Autre souci, c'est que pour moi tout l'intérêt repose sur Tsubane et Kei, que ce soit leur association, ou séparément. En-dehors d'eux, les autres personnages font pâle figure. Je veux dire, et sans forcer la comparaison, dans Hana Yori Dango les F4 étaient quand même vachement intéressants (enfin à part un qui faisait limite de la figuration). Ici, les Planitinium 8 ont certes droits à leurs moments qui nous expliquent pourquoi ils se conduisent ainsi, mais c'est rapide et pas assez personnellement, pour que je puisse m'attacher à eux. De la même façon, les camarades de Tsubane étaient tellement des moutons qu'honnêtement parfois en la voyant se démener pour eux, j'avais envie de lui dire « mais laisse tomber, ils ne le méritent même pas ! ». Mais le drama est ainsi fait, ce n'est pas comme si le scénariste avait loupé ses personnages ou quoi, c'est ainsi. C'est juste un peu dommage car le drama se serait ainsi démarqué, et aurait gagné en consistance, indéniablement.
Clairement, l'intérêt venait de Tsubane (l'actrice n'est pas exactement l'actrice de l'année, mais elle livre une prestation tout à fait honnête), qui a bon cœur, qui est intelligente et volontaire et tout simplement, qui est quelqu'un de bien. C'est mon côté naïf, mais ce genre de personnages dans les dramas japonais, je les aime bien. Elle a en plus le mérite de vouloir changer les choses pas seulement pour sa pomme, mais pour tout le monde. Et de l'autre côté, Kei faisait bien sûr tout le sel du drama. L'acteur était bien mais il avait tendance à surjouer un peu trop parfois et il y avait des moments où ça m'agaçait, et c'est bien dommage parce que j'aimais le personnage à la base. Il est mystérieux forcément, parce qu'on sait qu'il s'est passé un truc en lien avec l'école, mais quoi exactement ? Et de qui exactement, souhaite-t-il se venger ?
Il était plutôt évident que leur relation déboucherait sur autre chose : amitié, mais aussi amour (nous sommes dans un drama, oh, si on n'a pas de romance c'est pas normal XD) ! Mais Gakkou no Kaidan le fait de façon légère. Leur duo a des moments funs au départ, puis ils changent chacun de leur côté grâce à l'autre, ils s'entraident, s'affrontent... Ils forment un vrai partenariat avant tout et le fait que la romance soit légère comme cela, ne m'a pas gênée du tout.
Gakkou no Kaiden est un drama sympathique, que j'ai aimé voir car finalement, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un drama de ce style et cela m'a rappelé mes débuts dans l'univers des dramas. Nostalgie, quand tu nous tiens ^^. Mais après, il faut reconnaître qu'il a plusieurs lacunes et que ce n'est pas un drama exceptionnel. Je ne le recommanderai donc qu'aux habitués du genre ; les autres n'y trouveront sans doute pas leur compte (quoi que je n'en sais rien, dans le fond ^^').